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dimanche 12 octobre 2014

Hanok

Seoul semble s'être construite toute verticale. L'image se forme en y arrivant d'innombrables tours par lots de douzaines strictement identiques, qui comblent chaque espace entre les montagnes et la rivière Han.
Plus prêt on file dans les autoroutes-artères qui la lacèrent en autant de quartiers, et on s'engouffre dans la jungle des petites rues débordantes d'étals et de restaurants, et pleines de passants, motos, vélos, etc.
Mais dans le détail, parfois, des étranges petites maisons émergent, souvent en bois et dont le toit recourbé est fait de tuiles noires luisantes. Ce sont des Hanoks. Les quartiers les plus exposés aux flans pentus des montagnes éparses même dans le centre ville, et pour cette raison probablement moins propices aux immeubles, en sont quasi exclusivement constitués.




Alors forcément, tout touriste qui se respecte s'essaie le temps d'une nuit au moins à ce folklore architectural.
A dessein d'exactitude traditionnelle, ou par simplification, on se croirait un peu dans la maison des trois petits cochons. Les murs sont une fine planche, les portes fenêtres sont coulissantes, en papier tendu, sur des baguettes de bois et tout s'articule harmonieusement autour d'une cour intérieure




Mais le plus traditionnel, ou le plus folklorique, est l'absence de lit, qui, quand on parle de passer la nuit prête à sourire, au moins au début...
Alors on étale les quatre ou cinq couvertures à portée en une paillasse à même le sol, appelée Yo. Grosso modo c’est une ou deux couettes, et c’est tout! Et on n'a jamais été aussi content, et courbaturé, en se levant le matin. Une nuit c’est authentique, deux nuits c’est bien, à la troisième on rêve d’un matelas, ça devient même une obsession!



Ceci dit, au delà de la chambre, les hanoks sont très beaux. les chambres s’organisent autour d’un patio, sobre et classe a la fois, un peu comme un petit jardin japonais. ça nous a rappelé les Ryokans japonais...où des futons remplacent le lit.



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